Quelle est la valeur ajoutée de l’équi-coaching pour un dirigeant ou un manager ?

photo poney pres

Quelle est la valeur ajoutée de l’équi-coaching pour un dirigeant ou un manager ?

Management, manager (le verbe), manager (la personne) sont devenus aujourd’hui des mots du langage courant. Si courants qu’ils sont devenus des mots « valises » : management de l’entreprise ; management des hommes ; management des ressources humaines ; management de projet ; management transversal…etc… Quand deux personnes utilisent ce mot, comment savoir finalement s’ils parlent de la même chose ? La sémantique et le cadre de référence de chacun d’entre nous (au sens de « la spirale dynamique » de Clare Graves) sont souvent différents. Nous devons donc de ce fait être très attentifs à la signification des mots que nous utilisons pour être sûrs que nous parlons de la même chose. Quand nous y ajoutons l’utilisation de mots ayant de multiples sens, le risque d’incompréhensions en encore plus important.

Avant de vous parler de la valeur ajoutée de l’équi-caoching pour un dirigeant, je me dois de vous donner ma propre définition du management.

Tout d’abord, voici les éléments de linguistique que j’ai trouvé à ce sujet : « Le verbe « manage » vient certainement de l’italien maneggiare (contrôler, manier, avoir en main, du latin manus : la main) influencé par le mot français manège (faire tourner un cheval dans un manège). A cette notion il faut aussi ajouter la notion de « ménager » (dont le sens au XVI° siècle était de conduire son bien, sa fortune avec raison et ménagement, gérer les affaires du ménage en d’autres termes) qui consiste à gérer des ressources humaines et des moyens financiers (le majordome « chef de la maison » avait en charge de gérer les équipes ainsi que les moyens comme les stocks des produits alimentaires). Il faut également ajouter aux origines du mot management la notion de ménagement, car on ne peut réellement manager les équipes et les ressources, que si on sait les ménager (qui veut voyager loin, ménage sa monture) (Latin « managere ») ».

Cette définition me convient plutôt bien, pour les raisons suivantes :

  • Elle inclut de nombreux domaines de l’entreprise que les dirigeants ont en charge
  • Elle relie le mot au verbe « ménager » et au mot « ménagement ».
  • Elle fait le lien avec le manège dans lequel le cheval se déplace. (Ce dernier point est quelque peu anecdotique, mais lorsque je l’ai découvert, ma surprise fût importante et j’en fût finalement fort satisfaite : cela ne peut pas être uniquement le hasard.)

En effet, lorsque l’on voit une formation, un consultant, un coach, qui fait de la promotion du « management », on se dit : « encore un de plus ». Pour vraiment savoir ce qu’il propose, il faut creuser un peu plus loin.

Pour ne pas tomber moi-même dans ce piège, il m’a fallu une longue réflexion pour ne pas utiliser ce mot dans la dénomination de mon entreprise et dans le titre de la formation que je vous propose « Dirigeants de PME : développez votre puissance et gagnez en liberté ».

Pari réussi.  

Ainsi, vous pouvez comprendre que lorsque je m’adresse à vous, dirigeants de PME, et que je vous parle de management, je vous parle de l’ensemble de votre champ de responsabilité qui inclut entre autres le management des Hommes. J’y attache une attention particulière car vos entreprises vivent par leur travail et l’efficacité de votre entreprise est directement corrélée à la leur.

En quoi l’équi-coaching peut vous aider dans votre métier de dirigeant ? En quoi cette pratique peut vous aider à mieux gérer votre quotidien ? A vous faire gagner du temps ? A vous aider à moins travailler dans l’urgence ? A ne plus avoir le sentiment de tout porter tout seul ?

Pour y répondre, je vous propose de rentrer un peu plus en détail dans les premiers éléments de la théorie des interfaces. Pour la construire, je me suis demandée sur quelles fondations le dirigeant a un rôle fondamental. J’ai ainsi identifié les 3 piliers de la théorie des interfaces : le Cadre, la Posture et l’Humain.

  • Le Cadre : les valeurs, le sens, le « pour quoi » ; le pilotage, la régulation, la relation clients-fournisseurs
  • La Posture : le respect, la Co-Responsabilité, l’entre-aide, l’exemplarité, assumer et s’assumer.
  • L’Humain : les Hommes qui composent l’entreprise ; ces hommes et femmes constituent des groupes assimilables à des organes ; la tête a besoin de connaître la situation du terrain pour prendre des décisions ; l’ensemble des parties ont besoin d’être en relation pour bien fonctionner.

Lorsque l’on participe à une séance d’équi-coaching, l’exercice consiste à réussir à faire déplacer le cheval autour de soi, le long du manège, sans lui parler et à distance. La personne au centre ne dispose alors comme moyen pour y arriver que de la relation qu’elle va réussir à mettre en place avec le cheval. Le cheval, en tant que proie, est hyper-vigilant. Pour se préparer à la fuite, il se connecte à son environnement et en particulier à l’être humain qui est proche de lui. Il en sent le rythme cardiaque, le rythme de sa respiration, l’énergie qu’il dégage au travers de l’intention qu’il transmet. Ce sont ces outils que doit mobiliser la personne qui est au centre du manège.

En quoi ces outils font écho au rôle de dirigeant ?

  • Le Cadre : avant de rentrer dans le centre du manège, la personne doit respecter un certain cadre pour sa sécurité et pour le bien-être de l’animal (ne pas être à moins de 2 m du cheval ; ne pas se mettre entre le mur du manège et le cheval ; ne pas coincer le cheval dans un coin…) (Avez-vous connaissance de la culture dans laquelle vous voulez évoluer et faire évoluer vos collaborateurs. En ont-ils conscience ?).

  • La Posture : la taille relative d’un cheval et d’un homme donne l’avantage au cheval. Toutefois, parmi les signes que ce dernier identifie très bien, c’est la posture de son interlocuteur. Est-il agité ? Calme ? Est-il replié sur lui-même ? Ou est-il droit avec les épaules écartées ? Marche -t-il lentement ? Vite ? A quelle vitesse respire-t-il ? (Comment vos collaborateurs sont rassurés par l’encadrement ? Et si la culture managériale de votre entreprise permettait des échanges simples et fluides quelque soit le positionnement au sein de la hiérarchie ? Faites-vous partie de vos équipes ou êtes-vous un élément extérieur ? Que se passerait-il si vous faisiez partie de votre équipe au même titre que les autres ?)

  • L’Humain, ou ici le Vivant : ces deux êtres vivants ne peuvent communiquer que par les ressentis qu’ils ont l’un de l’autre. Si cela est difficile pour l’Homme, c’est un jeu d’enfant pour le cheval. Ainsi, la personne au centre du manège verra le cheval réagir à tous ses changements d’intention, d’énergie, d’émotion, de cohérence entre ses comportements et ses ressentisLa relation au cheval impose que l’homme pose une relation la plus juste possible pour que celui-ci comprenne ce qu’il veut. A noter dans cet échange que le cheval est en liberté et pourtant il fait ce qu’on lui demande. (Et si la liberté n’empêchait pas vos collaborateurs d’accomplir leur travail ?)

« Une entreprise est une culture : des gens se groupent ensemble autour d’un ensemble de valeurs et de convictions. »

Simon Sinek – Commencer par le POURQUOI

Je pense que vous avez fait le lien. L’équi-coaching permet au dirigeant de pouvoir tester l’ensemble de ses capacités à donner du cadre, à avoir la bonne posture et à gérer des relations avec ses interlocuteurs. Le rôle de miroir que fait le cheval vous donne un feedback instantané de ce que vous faîtes et de ce qu’il se passe en vous.

Voilà pourquoi j’inclus une journée d’équi-coaching dans la formation que je vous propose. Cette journée permet de mettre du concret sur les notions théoriques, de vous les faire sentir et de vous aider à les ancrer dans votre corps pour faciliter votre évolution.